A-C

A


ACADIE, boulevard de l' (1 mars 1956) et place de l' (28 janvier 1963)

Le 1 mars 1956, le conseil municipal voulant faire suite aux manifestations qui s'étaient déroulées l'année précédente à l'occasion du deuxième centenaire de la déportation des Acadiens, décida de changer le nom de l'avenue McEachran pour celui de boulevard de l'Acadie.

L'avenue McEachran s'appelait avenue Allen avant 1927.

Quant à la place de l'Acadie, ce nom ne fut donné que parce qu'elle est située en bordure du boulevard de ce nom.


ADAM, rue (1 octobre 1890)

Louis-François-Tancrede Adam, curé de la paroisse de la Nativité de la Bienheureuse-Vierge-Marie d'Hochelaga et desservant de la paroisse naissante du Très-Saint-Nom-de-Jésus de Maisonneuve, de 1888 a 1892.

Cette voie traverse ces deux paroisses.

La partie située dans les limites du quartier Hochelaga s'appelait originairement rue Logan, puis rue Stadacona, enfin, depuis le 23 mai 1922, rue Adam.


AHUNTSIC, Terrasse (12 juin 1933)

Ce nom fut donne parce que cette terrasse est située dans le quartier Ahuntsic, ancien village annexé à Montréal le 4 juin 1910, village qui portait avant le 21 janvier 1897 le nom de « Back River ».

Ahuntsic est le nom du jeune Huron qui s'est noyé en compagnie du récollet Nicolas Viel, en 1625, dans les rapides de la rivière des Prairies, rapides qui prirent par la suite le nom de Sault-au Récollet. Des historiens prétendent que ce furent des congénères d'Ahuntsic qui provoquèrent ces noyades.

Cette voie s'appelait rue du Bord-de-l'Eau, avant 1933, car elle est située en bordure de la rivière.


AIRD, avenue (29 août 1899)

Lorsque William Bennett fit ouvrir cette voie,lors d'un deuxième morcellement de sa terre, il lui donna le nom de son épouse, née Elizabeth Aird.


ALMA, rue

Il est possible que ce nom fut donné en souvenir du petit fleuve de Crimée ou les troupes franco-anglaises remportèrent la victoire sur celles des Russes en 1854.


AMHERST, square (24 novembre 1924), et rue

Baron Jeffrey Amherst (1717-1797) qui reçu la capitulation de Montréal en septembre 1760, et acheva la conquête de la Nouvelle-France. Il fut nommé gouverneur général de l'Amérique Britannique du Nord la même année.

Ce square portait, avant 1924, le nom de Houle, et la rue Amherst s'est déjà appelée rue Saint-Jean-Baptiste, de même que avenue Christophe-Colomb du 1 juillet au 20 novembre 1964.


ARCAND, rue (12 juin 1933)

L'Honorable C.-J. Arcand, représentant du quartier Maisonneuve au Conseil municipal de Montréal de 1928 a 1930.


ASSOMPTION, boulevard de l' (6 mai 1954)

Le 3 décembre 1951, le nom de « avenue de l'Assomption » était donné pour commémorer la proclamation du dogme de l'Assomption en 1950.

Le 6 mai 1954, l'avenue de l'Assomption était appelée boulevard de l'Assomption.

Nom précédent: rue Poulin

La partie de cette voie située au nord du boulevard Rosemont s'appelait 45e avenue avant le 11 mars 1963.


ATWATER, avenue (12 septembre 1871)

Edwin Atwater, représentant au Conseil municipal de Montréal, de 1850 a 1857, de l'ancien quartier Saint-Antoine (aujourd'hui quartier Saint-André ou une partie de cette voie est située), et président de la Commission de l'Aqueduc entre 1851 et 1857.

Cette voie portait le nom d'avenue Pipe Track avant 1871.


AYLMER, rue (1833)

Cette rue, ouverte en 1833 sur un emplacement appartenant au docteur Benjamin Berthelet, fut appelée cette même année rue Aylmer en souvenir de Lord Mathew Whitworth, 5e baron d'Aylmer (1775-1850), gouverneur général du Canada de 1831 a 1835.

Le 29 mai 1911, le nom de la rue Aylmer fut change en celui d'avenue Grey, mais un an plus tard, soit le 27 mai 1912, on lui redonnait le nom d'Aylmer.

En outre, le 30juillet 1963, le Conseil donnait ce même nom de rue Aylmer a son prolongement appelé rue Shutter (nom donne parce que cédée à la ville par la succession Joseph Shutter) qui s'étendait de la rue Sherbrooke à la rue Prince-Arthur, ainsi qu'a celui appelé avenue Oxenden (nom donne en l'honneur du révérend Ashton Oxenden (1808-1892), évêque anglican de Montréal et Métropolitain du Canada) qui s'étendait de la rue Prince-Arthur a l'avenue des Pins.


AYLWIN, rue (17 février 1892)

Thomas Cushing Aylwin (1806-1892), juge de la Cour du Banc de la Reine (1849-1868), et ancien propriétaire d'une ferme a proximité de cette voie.


B


BALDWIN, rue (27 mai 1912)

Robert Baldwin (1804-1858), avocat et chef de Réformistes du Haut-Canada, dont il était membre du Conseil exécutif. Il forma deux ministères (en 1842 et en 1848), avec L.-H. La Fontaine, qui eurent pour résultat de faire admettre définitivement le principe de la responsabilité ministérielle.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de boulevard Laurier, rue de Repentigny et rue Marie-Antoinette.


BASILE-ROUTHIER, rue (23 mai 1922)

Sir Basile-Adolphe Routhier (1839-1920), avocat, professeur, magistrat, homme de lettres, auteur des vers de l'hymne « O Canada ».

Avant 1922, cette voie était connue sous le nom de rue Saint-Remi.

Le 1 juin 1944, afin de préciser l'origine du nom de cette rue, on a décidé d'y ajouter le prénom de sir Basile-Routhier.

Le 21 juin 1962, on changeait en rue Basile-Routhier le nom de l'avenue Jacob (nom d'un ancien citoyen du quartier Ahuntsic qu'on avait donne le 27 mai 1912) qui s'étendait dans l'axe de la rue Basile-Routhier, de la rue Sauvé au boulevard Gouin. L'ancienne avenue Jacob portait auparavant le nom d'avenue Fairmount.


BEAUBIEN, rue

Cette voie rappelle le souvenir d'une des grandes familles canadiennes-françaises dont les membres se sont illustrés dans la politique, la finance et les professions libérales.

Le docteur Pierre Beaubien pour sa part, était propriétaire au siècle dernier d'une grande partie du territoire qu'occupe Outremont.

La famille Beaubien était alliée aux familles Casgrain et de Gaspé. C'est pourquoi l'on retrouve a Montréal les avenues Casgrain et de Gaspé et la rue Beaubien qui furent tracées à travers des terrains que possédait la famille Beaubien.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de Lannes et Pacific.


BEAUDRY, rue

Cette voie existait déjà, des 1843, sous la désignation de rue Beaudry, nom qui semble rappeler Pierre Beaudry, propriétaire du terrain a travers lequel cette voie fut ouverte.

La partie de cette voie, aujourd'hui disparue, entre les rues Commissioners et Craig, s'appelait a l'origine rue Saint-Jean-Baptiste, puis rue Brock.

Le 28 mai 1877, le nom de la rue Brock fut changé en celui de rue Beaudry.


BEAVER HALL, cote du (11 décembre 1884) et square

Du nom de la résidence, située en bordure de cette voie, de Joseph Frobisher, un des fondateurs de la Compagnie du Nord-Ouest. Érigée en 1800, elle fut détruite par un incendie en 1847.

Cette voie a aussi porté les noms de rue Frobisher, rue Sainte-Radégonde et impasse Beaver Hall.


BELANGER, rue (1875)

Antoine Bélanger, co-propriétaire du lot sur lequel le premier secteur de cette rue fut ouvert a la circulation.

Certaines parties de cette voie se sont déjà appelées rue Daniel et rue Buller.


BELLECHASSE, rue de (29 mai 1911)

Rappelle le comté de Bellechasse dans la province de Québec.

Le 29 mai 1911, la ville changea 155 noms de rues; soit que ces noms faisaient double emploi, soit que d'autres raisons justifiaient ces changements. Il semble que la Commission spéciale des noms de rues avait épuisé son répertoire de nouveaux noms, puisqu'elle intercala six noms de comté du Québec sans parler des noms de villes, villages, lacs et rivières du Canada.

Quelques-uns de ces noms ont été changés depuis.

Ancien nom: rue Comte.


BERRI, rue (13 août 1818)

A l'origine, cette voie n'était qu'une petite ruelle située dans le faubourg Saint-Louis et appelée ruelle Guy. Son nom fut changé en celui de « Berry », le 13 août 1818, en vertu d'une décision des Juges de Paix qui avaient alors chargé de l'administration de la ville.

Ceux-ci ne font pas mention de l'origine du nom de « Berry » attaché dès lors à cette petite rue. A-t-il été donné pour rappeler la province de ce nom en France?

L'historien E.-Z. Massicotte prétend que, des 1669, ce nom « Berry » fut attaché à ce coin de terre alors que Migeon de Branssat louait à P.Ratel une terre appelée « La Gauchetiere et le Berry », et qui paraît être sise dans le quartier qui nous occupe.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de: Saint-Denis, Lajeunesse, des Carrières et Albert-de-Mun.


BLEURY, rue de

Cette voie existait déjà en 1801 et s'appelait rue Saint-Pierre.

Des 1815, elle est connue sous la désignation de rue de Bleury.

Elle rappellerait le souvenir de Jean-Clément de Sabrevoix, sieur de Bleury (1729-1784) qui possédait un terrain situé entre les rues Craig et Sherbrooke à travers duquel cette rue fut ouverte. Cet emplacement fut la propriété de sa fille jusqu'en 1802.


BLOOMFIELD, avenue

Nom donné en premier lieu par Outremont pour la partie de cette voie située dans son territoire, et qui rappelle apparemment une famille de cette municipalité.

La continuation de l'avenue Bloomfield dans Montréal s'appelait à l'origine avenue Bickerdike, et reçu le nom de Bloomfield le 17 janvier 1927.


BONSECOURS, rue

Voie conduisant directement à la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours.

La section de la rue Bonsecours, entre les rues Saint-Paul et Commissioners, s'est déjà appelée: de la Fabrique, Victor ou Saint-Victor.


BOUCHERVILLE, place de (6 novembre 1961) et rue de (19 juin 1911)

Vieille famille canadienne-française dont les membres se sont distingués dans la milice, la politique et les professions libérales.

La rue de Boucherville a déjà porté les noms suivants: rue Saint-François, rue Saint-François-Xavier, montée et route Saint-Léonard, et montée de Boucherville. Quand à la place de Boucherville, elle s'appela place des Cents-Associes du 1 mars 1956 au 6 novembre 1961.


BOURBONNIERE, avenue

O.Bourbonniere, propriétaire de la terre à travers laquelle cette voie fut ouverte vers la fin du siècle dernier.


BOYCE, rue (1877)

Michael Boyce et ses associés firent subdiviser une terre qu'ils avaient acquise des demoiselles Bourbonnière et y firent tracer des rues, dont l'une reçu le nom de rue Boyce.

Une section de cette voie, qui s'appelait 3e rue, reçu le nom de rue Boyce le 29 mai 1911.


BOYER, rue

Cédée à la ville de Montréal par les héritiers de Louis Boyer, propriétaires de la terre à travers laquelle la première section de cette voie fut ouverte.


BRIDGE, rue (27 mai 1912)

Cette voie conduit au pont Victoria.

Elle portait auparavant le nom de rue Saint-Etienne.


BRUCHESI, avenue (22 juin 1910)

Mgr Louis-Joseph-Paul Bruchesi (1855-1939), archevêque de Montréal en 1897. Malade, il délégua ses pouvoirs à Mgr Georges Gauthier en 1921.


BULLION, rue de (9 mai 1927)

Angélique Faure, marquise de Bullion (1593-1662), épouse du président de Paris d'alors.

Elle fournit à Jeanne Mance, en 1642, les moyens de fonder l'Hôtel-Dieu de Montréal.

Cette voie s'appelait auparavant rue Saint-Constant et rue Cadieux.


C


CADILLAC, rue de

Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac (1658-1730), commandant, seigneur de Port-Royal, fondateur de Détroit et gouverneur de la Louisiane. Il vécut un temps à Montréal, à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Notre-Dame.


CALIXA-LAVALLÉE, avenue (19 octobre 1933)

Calixa-Lavallée (1842-1891), pianiste et compositeur, auteur de la musique de l'hymne national « O Canada », président de l'Association nationale des maîtres de musique des États-Unis (1887).

L'ancien nom de cette voie, rue Panet, a été changé en Calixa-Lavallée deux mois après qu'on eut apporté sa dépouille à Montréal de Boston ou il était décède et inhumé.


CAMILLIEN-HOUDE, voie (16 septembre 1958)

Camillien-Houde, C.B.E. (1889-1958), maire de Montréal pendant dix-huit ans.


CATHCART, rue

Charles Murray, comte de Cathcart (1783-1859), 17e gouverneur du Canada (1846-1847).

Une partie de cette voie s'est déjà appelée rue Hart.


CATHÉDRALE, rue de la (5 octobre 1874)

Cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur (aujourd'hui, Marie-Reine-du-Monde), en bordure de cette rue.

Cette voie portait auparavant le nom de rue du Cimetière, car elle conduisait a un cimetière, l'actuel square Dominion.


CAVENDISH, boulevard (27 mai 1912)

Frederick Charles, lord Cavendish (1836-1882), homme politique anglais, secrétaire d'État pour l'Irlande, assassiné a Dublin.

Ancien nom: avenue King George.


CHAMP-DE-MARS, rue du

Voie conduisant au Champs-de-Mars. Cette voie fut ouverte vers 1817 par suite de la démolition des fortifications de Montréal.


CHAMPLAIN, rue de (7 avril 1879)

Samuel de Champlain (1567-1635), explorateur, fondateur de la ville de Québec en 1608, et premier gouverneur de la Nouvelle-France de 1608 a 1635.

Cette voie avait déjà porté les noms de Saint-Adolphe, Saint-Adolphus, Adelphe, Adolphe et Seaton.


CHARLEBOIS, rue (23 novembre 1962)

Alphonse Charlebois, troisième maire (1880-1882) de l'ancienne cité de Saint-Henri, annexée a Montréal le 30 octobre 1905, sous le nom de quartier Saint-Henri dans lequel cette voie est située.


CHATEAUFORT, avenue de (17 janvier 1927)

Marc-Antoine Bras-de-Fer, sieur de Chateaufort, chevalier de Malte, lieutenant-gouverneur provisoire de la Nouvelle-France, en décembre 1635, après le décès de Champlain, puis gouverneur de Trois-Rivières.

Auparavant, cette voie s'appelait avenue Oxford.


CHERRIER, rue (avant 1879)

Come-Séraphin Cherrier, (1798-1885), avocat et philanthrope, député de Montréal (1834-1838), prisonnier politique en 1837.


CHRISTOPHE-COLOMB, avenue (20 décembre 1897)

Christophe Colomb (1451-1506), navigateur né à Gènes, qu'on reconnaît comme le découvreur de l'Amérique.

La partie de l'avenue Christophe-Colomb, au nord de la rue Port-Royal, s'appelait boulevard des Ormes jusqu'au 1 mai 1964.


CITY COUNCILLORS, rue

Sur le plan du lotissement de la terre du docteur Benjamin Berthelet, préparé par l'arpenteur J.Hugues, en février 1833, cette voie est appelée City Councillors, et une autre Mayor.

Apparemment, le docteur Berthelet voulait perpétuer le fait que Montréal, pour la première fois de son histoire, avait un maire et des conseillers, La première réunion du Conseil eut lieu le 5 juin 1833.


CLARK, rue

Stanley Clark Bagg, ancien grand propriétaire de terres à Montréal. Cette voie fut ouverte sur une de celles-ci.

Certaines parties de la rue Clark ont déjà porté les noms de: Saint-Charles, Saint-Charles-Borromé, Elgin, Emilie, Mitcheson et Arcade.


CLOSSE, rue (17 mai 1880)

Raphael-Lambert Closse (1630-1662), notaire, major puis gouverneur intérimaire (1655) de Montréal.

Voie cédée à la ville de Montréal sous le nom de rue Closse par le séminaire de Saint-Sulpice.

Avant le 25 avril 12963, une partie de cette voie s'appelait avenue Essex, et une autre rue McNicoll.


COLLÈGE, rue du (7 janvier 1907)

Le collège Saint-Henri est situé à l'angle de cette voie et de la rue Saint-Jacques.

Auparavant, elle portait le nom de rue Saint-Pierre.


COMMISSIONERS, rue

Ouverte au début du siècle dernier sur l'emplacement des murs des Fortifications de Montréal. Ce nom rappelle les commissaires chargés de surveiller leur démolition.

Une partie de cette voie s'est déjà appelée rue Water.


CONGRÉGATION, rue de la

Ouverte vers 1856 et ainsi désignée par les Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal qui firent subdiviser et vendre « par lot a bâtir » une partie de leur ferme de la pointe Saint-Charles.


CORONET, rue (5 septembre 1939) et chemin (22 octobre 1946)

Nom donné à la suggestion de Charles C. Hershon, président de Roger Realty and Développent Co. Ltd. Il semble bien, d'après une lettre de M.Herson, que cette dénomination n'a aucune signification particulière et aurait été choisie tout simplement parce qu'elle est de prononciation facile pour les gens de langue française ou anglaise.

Le chemin Coronet a déjà porté les noms de: Athletic, avenue Mountain Slope et avenue de l'Oratoire.


COTE SAINTE-CATHERINE, chemin de la

Chemin qui traversait la localité appelée Cote-Sainte-Catherine, nom changé en celui d'Outremont en 1875 par un bill présenté par Louis Beaubien, alors qu'il était député d'Hochelaga.

Le nom de ce chemin fut changé en celui de boulevard Sainte-Marie le 29 mai 1911, mais le 3 juillet 1917, on lui redonnait sa dénomination première de chemin de la Cote-Sainte-Catherine.


COTE SAINT-LUC, chemin de la

Ancien chemin qui conduisait, et conduit encore aujourd'hui, à Cote-Saint-Luc.

La partie extrême est de ce chemin s'est déjà appelée rue de Terrebonne.


COTE-DES-NEIGES, chemin de la

Chemin qui conduisait au village de la Cote-des-Neiges crée le 25 août 1862.

Le territoire de ce village fut divisé en deux municipalités le 21 mars 1889..

La partie nord devenait le village de Notre-Dame-des-Neiges Ouest, nom qui changeait de nouveau en 1907 pour celui de ville de la Cote-des-Neiges. Ce territoire fut annexé à la ville de Montréal le 4 juin 1910 pour devenir le quartier Cote-des-Neiges.

La partie sud devenait la ville de Notre-Dame-des-Neiges qui fut annexée au territoire montréalais le 25 avril 1908 sous le nom de quartier Mont-Royal.

Le 21 mars 1922, on fusionnait ces deux quartiers en celui qui porte encore aujourd'hui le nom de Mont-Royal.


COTE-SAINT-PAUL, chemin de la

Chemin qui conduisait au village de la Cote-Saint-Paul qui date presque de la fondation de Montréal.

La partie est de ce village devint ville de la Cote-Saint-Paul, puis ville Saint-Paul, et enfin quartier Saint-Paul. Quant a la partie ouest, elle devint paroisse de la Cote-Saint-Paul, puis village du Boulevard-Saint-Paul, ville Emard et quartier Emard.

Depuis 1921, ces deux anciens quartiers (Saint-Paul et Emard) n'en forment plus qu'un qui porte le nom de quartier Saint-Paul.


COURCELLE, rue de (29 mai 1911)

Daniel de Remy, sieur de Courcelle, (1628-1698), huitième gouverneur de la Nouvelle-France, de 1665 à 1672. C'est sous son administration que commencèrent les grandes découvertes des pays de l'Ouest.

Cette voie avait déjà porte les noms de: rue Gareau, avenue Sainte-Elisabeth, avenue Sainte-Elisabeth-du-Portugal, et rue Saint-Paul.


COUVENT, rue du (7 janvier 1907)

Voie en bordure de laquelle (à l'angle de la rue Saint-Jacques) était situé le Pensionnat de l'Ange-Gardien pour jeunes filles.

Auparavant, cette voie s'appelait rue Metcalfe.


CRAIG, rue

Cette voie existait sous ce même nom des 1817. C'est donc dire qu'une partie de la petite rivière Saint-Martin fut canalisée et recouverte avant cette date.

Quant au nom Craig, il fut donné pour rappeler Sir James Henry Craig (1748-1812), gouverneur general du Canada de 1807 à 1811.

Certaines parties de cette voie portèrent les noms de: Petite Rivière Saint-Martin, rue des Menuisiers et rue du Canal.


CRÉMAZIE, boulevard (4 novembre 1914)

Joseph-Octave Crémazie (1827-1879), poète et libraire canadien, né à Québec. L'arrière boutique de sa librairie, « le cénacle de Crémazie », fut le quartier general du mouvement littéraire canadien-français de 1860.

Cette voie avait porté, auparavant, les noms de montée et chemin de la Cote-Saint-Laurent, et chemin Crémazie, sauf la partie qui s'étend de la rue Saint-Hubert à la cite de Saint-Michel qui s'est appelée chemin de la Cote-Saint-Michel jusqu'au 25 avril 1963.

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