F-L

F



FAIRMOUNT, avenue (1895)

Nom venant de la résidence « Fairmount Villa », demeure de la famille Bagg à l'angle nord-ouest des rues Sherbrooke et Saint-Urbain vers 1842, et démolie en mars 1849.

Cette voie a déjà porté les noms de Bélanger et Saint-Eugène.


FLEURY, rue (27 mai 1912), place et terrasse (2 juin 1958)

Nom d'un contribuable du quartier Ahuntsic.

La rue Fleury avait déjà porté les noms de 44e avenue et de rue Nelson.


FRONTENAC, rue

Louis de Buade, comte de Palluau et de Frontenac (1620-1698) major général des armées du roi, et gouverneur général de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698.


FULLUM, rue (7 mai 1847)

George Fullum qui a fait ouvrir cette voie sur sa terre.



G



GOUIN, boulevard (20 octobre 1910)

Sir Lomer Gouin (1861-1929), premier ministre (1905-1920) et lieutenant-gouverneur (1929) de la province de Québec.

Anciens noms: chemin Public et chemin du Sault.


GUIZOT, rue (27 mai 1912)

François Guizot (1787-1874), homme d'état et historien français.

Ancien nom: 34e avenue


GUY, rue (30 août 1817)

L'existence de la rue Guy remonte à l'année 1815. À cette époque, c'était les juges de paix qui avaient charge de l'administration de la ville, et ce sont eux qui décidèrent d'ouvrir cette voie à travers la terre d'Etienne Guy, notaire et arpenteur, qui avait bien voulu céder gratuitement à la ville le terrain nécessaire à cette fin.

Le 30 août 1817, les juges de paix, voulant sans doute témoigner leur reconnaissance à M.Guy, décidèrent que cette nouvelle voie s'appellerait rue Guy.



H



HENRI-BOURASSA, boulevard (5 décembre 1952), et place (28 janvier 1963)

Henri Bourassa (1868-1952), journaliste, homme politique, fondateur du journal « Le Devoir ».

Certaines parties du boulevard Henri-Bourassa ont déjà porté les noms: boulevard Grand, avenue Paradis, rue Sainte-Hélène, 46e avenue, rue Kelly, rue Perras et boulevard Leduc.


HOCHELAGA, rue

Ouverte à travers le territoire de l'ancien village d'Hochelaga annexé à Montréal en 1883, la rue Hochelaga rappelle, tout comme la municipalité elle même, la bourgade indienne dont Jacques-cartier, en 1535, découvrit la présence au flanc du Mont-Royal.

Anciens noms: rue des Neufs, Maple, Girard, 2e rue, rue Lamartine, Forget, ernest, Dorchester et Honfleur.


HOPITAL, rue de

Troncon d'une route qui, jadis, commençait à l'extrémité ouest de Ville-Marie, angle Saint-Jacques et McGill, et finissait à l'hôpital de l'Hotel-Dieu à l'angle des rues Saint-Sulpice et Saint-Paul. Notons que jusque vers 1680, l'Hotel-Dieu s'appelait simplement l'Hopital.

HOTEL-DE-VILLE, avenue de (8 mars 1895)

Voie qui conduit a l'Hôtel de Ville.

Cette voie a déjà porté les noms: rue des Allemands, German Street, rue Germain, rue Pantaléon, rue Stuart.



I



IBERVILLE, rue d' (avant 1879) et terrasse d'

Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville (1661-1706), né à Montréal, troisième fils de Charles Le Moyne. Il est le plus grand homme de guerre qu'ai produit la Nouvelle-France. Ses plus grands exploits se déroulèrent à la Baie d'Hudson et à Terre-Neuve. Il découvrit par la suite l'embouchure du Mississipi, puis fonda en 1700 la Louisiane (nom donné en l'honneur de Louis XIV) dont il fut le premier gouverneur.

Il est intéressant d'ajouter que sur la rue Saint-Sulpice, à l'angle ouest de la rue Saint-Paul, la commission des Sites et des Monuments Historiques du Canada a affiché une petite plaque de bronze ou on lit: « Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville, né à cet endroit le 20 juillet 1661, mort à bord du « Juste », inhumé dans la cathédrale de La Havane le 9 juillet 1706. Le plus grand homme de guerre produit par la Nouvelle-France ».



J



JARRY, rue

Stanislas Bleignier, dit Jarry « Père », cultivateur de la paroisse Saint-Laurent et propriétaire de la terre à travers laquelle la rue Jarry fut ouverte à l'origine.

Certaines sections de cette voie se sont déjà appelées: 33e avenue, rue Rochambeau, Suzor-Cote, Alice et Blair.


JEANNE-MANCE, rue (4 novembre 1914)

Jeanne-Mance(1606-1673), fondatrice de l'hôpital Saint-Joseph, appelé plus tard l'Hotel-Dieu de Ville-Marie.

Des parties de cette voie ont déjà porté les noms de: Mance-Jeanne, Racine, Mance, Upper Saint-George, Saint-Sulpice et Saint-George.


JEAN-TALON, rue (17 janvier 1927)

Jean Talon, baron des Islets et comte d'Orsainville (1625-1694), intendant (1665) de la Nouvelle-France. On l'avait choisi, disait Louis XIV, « parce qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour prendre une connaissance parfaite de l'état du pays, et pour reformer les abus dans l'administration de la justice, de la police et des finances ». sous son administration, la colonie prit un grand essor: le commerce, l'industrie et l'agriculture prospérèrent au point que Talon pu dire, des 1671, qu'il avait « des productions au Canada de quoi se vêtir des pieds à la tête ».

Certaines parties de cette voie ont porté les noms suivants: Hugues, Hopper, de Ventadour, Baugh, Isabeau, Tiffin, Bagg, Baby, Hanoteaux, de Namur, du Marche, Saint-Pascal, avenue Dresden, chemin de la Petite-Liesse, chemin de la Savane.




L



LACORDAIRE, rue (29 mai 1911)

Jean-Baptiste-Henri Lacordaire (1802-1861), dominicain français, prédicateur du siècle dernier.

Ancien nom: 2e avenue.


LA GAUCHETIERE, rue de

Daniel Migeon, sieur de La Gauchetiere (1671-1746), capitaine propriétaire du fief par où passe cette voie.

Certaines parties de cette voie s'appelaient Osborne, Janvier et Saint-Janvier.


LANGELIER, place (15 juillet 1954), et rue (4 novembre 1914)

Sir François-Charles-Stanislas Langelier (1838-1915), avocat, ministre des terres et trésorier de la province de Québec (1878-1879), maire de Québec (1882-1890), juge en chef du Québec en 1906, lieutenant-gouverneur de la province de Québec en 1911.


LA ROCHE, rue de (29 mai 1911)

Troilus de Mergouez, marquis de La Roche (1540-1606), deuxième lieutenant du roi dans la Nouvelle-France (1598). C'est lui qui partit pour le nouveau monde avec 60 hommes, la plupart des repris de justice. Craignant leur désertion, il les déposa sur l'île de Sable, à l'entrée du golfe Saint-Laurent, et ne put aller les chercher que 5 ans plus tard. Douze seulement avaient survécu.


LAURIER, avenue (4 avril 1899)

Wilfrid Laurier (1841-1919), avocat et homme d'état, président du Conseil et premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Membre du Conseil privé impérial en 1897.

Anciens noms: Saint-Louis, Saint-Jérome et Vermette.


LIEGE, rue de (23 mai 1922)

Dès le 4 août 1914, 120,000 Allemands arrivaient devant le camp retranché de Liège, en Belgique, défendu par une garnison (« la division de fer ») de 35,000 hommes seulement, commandée par le général Gérard Leman. Par sa résistance, la ruée allemande fut retardée de dix jours.

Anciens noms: 35e avenue, rue Talleyrand, avenue Howard, chemin de la Cote-Saint-Michel.


LORIMIER, avenue de (27 juin 1883)

François-Marie Thomas, Chevalier de Lorimier (1803-1839), notaire de Montréal, patriote qui organisa le soulèvement à Beauharnois en 1838, condamné et exécuté en 1839.

Cette voie portait auparavant le nom d'avenue Colborne.


LOUIS-HÉBERT, avenue (20 juin 1938)

Louis Hébert (1575-1627), apothicaire, premier colon de la Nouvelle-France, arrivé avec sa famille en 1617, et premier seigneur de Canada. Cette avenue s'appelait auparavant rue Poupart.


LOUIS-HEMON, rue (29 décembre 1934)

Louis Hemon (1880-1913), romancier français. Venu au Canada en 1910, il séjourna à Péribonka (région du Lac Saint-Jean) ou il écrivit « Maria Chapdelaine », pathétique épisode de la vie des colons de cette région, il y a plus de 50 ans.

Quelque peu vagabond, il se fit tuer par une locomotive alors qu'il marchait sur les rails à Chapleau, Ontario.

Cette voie portait auparavant le nom de rue Fullum.

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