A-C

A


ACADIE, boulevard de l' (1 mars 1956) et place de l' (28 janvier 1963)

Le 1 mars 1956, le conseil municipal voulant faire suite aux manifestations qui s'étaient déroulées l'année précédente à l'occasion du deuxième centenaire de la déportation des Acadiens, décida de changer le nom de l'avenue McEachran pour celui de boulevard de l'Acadie.

L'avenue McEachran s'appelait avenue Allen avant 1927.

Quant à la place de l'Acadie, ce nom ne fut donné que parce qu'elle est située en bordure du boulevard de ce nom.


ADAM, rue (1 octobre 1890)

Louis-François-Tancrede Adam, curé de la paroisse de la Nativité de la Bienheureuse-Vierge-Marie d'Hochelaga et desservant de la paroisse naissante du Très-Saint-Nom-de-Jésus de Maisonneuve, de 1888 a 1892.

Cette voie traverse ces deux paroisses.

La partie située dans les limites du quartier Hochelaga s'appelait originairement rue Logan, puis rue Stadacona, enfin, depuis le 23 mai 1922, rue Adam.


AHUNTSIC, Terrasse (12 juin 1933)

Ce nom fut donne parce que cette terrasse est située dans le quartier Ahuntsic, ancien village annexé à Montréal le 4 juin 1910, village qui portait avant le 21 janvier 1897 le nom de « Back River ».

Ahuntsic est le nom du jeune Huron qui s'est noyé en compagnie du récollet Nicolas Viel, en 1625, dans les rapides de la rivière des Prairies, rapides qui prirent par la suite le nom de Sault-au Récollet. Des historiens prétendent que ce furent des congénères d'Ahuntsic qui provoquèrent ces noyades.

Cette voie s'appelait rue du Bord-de-l'Eau, avant 1933, car elle est située en bordure de la rivière.


AIRD, avenue (29 août 1899)

Lorsque William Bennett fit ouvrir cette voie,lors d'un deuxième morcellement de sa terre, il lui donna le nom de son épouse, née Elizabeth Aird.


ALMA, rue

Il est possible que ce nom fut donné en souvenir du petit fleuve de Crimée ou les troupes franco-anglaises remportèrent la victoire sur celles des Russes en 1854.


AMHERST, square (24 novembre 1924), et rue

Baron Jeffrey Amherst (1717-1797) qui reçu la capitulation de Montréal en septembre 1760, et acheva la conquête de la Nouvelle-France. Il fut nommé gouverneur général de l'Amérique Britannique du Nord la même année.

Ce square portait, avant 1924, le nom de Houle, et la rue Amherst s'est déjà appelée rue Saint-Jean-Baptiste, de même que avenue Christophe-Colomb du 1 juillet au 20 novembre 1964.


ARCAND, rue (12 juin 1933)

L'Honorable C.-J. Arcand, représentant du quartier Maisonneuve au Conseil municipal de Montréal de 1928 a 1930.


ASSOMPTION, boulevard de l' (6 mai 1954)

Le 3 décembre 1951, le nom de « avenue de l'Assomption » était donné pour commémorer la proclamation du dogme de l'Assomption en 1950.

Le 6 mai 1954, l'avenue de l'Assomption était appelée boulevard de l'Assomption.

Nom précédent: rue Poulin

La partie de cette voie située au nord du boulevard Rosemont s'appelait 45e avenue avant le 11 mars 1963.


ATWATER, avenue (12 septembre 1871)

Edwin Atwater, représentant au Conseil municipal de Montréal, de 1850 a 1857, de l'ancien quartier Saint-Antoine (aujourd'hui quartier Saint-André ou une partie de cette voie est située), et président de la Commission de l'Aqueduc entre 1851 et 1857.

Cette voie portait le nom d'avenue Pipe Track avant 1871.


AYLMER, rue (1833)

Cette rue, ouverte en 1833 sur un emplacement appartenant au docteur Benjamin Berthelet, fut appelée cette même année rue Aylmer en souvenir de Lord Mathew Whitworth, 5e baron d'Aylmer (1775-1850), gouverneur général du Canada de 1831 a 1835.

Le 29 mai 1911, le nom de la rue Aylmer fut change en celui d'avenue Grey, mais un an plus tard, soit le 27 mai 1912, on lui redonnait le nom d'Aylmer.

En outre, le 30juillet 1963, le Conseil donnait ce même nom de rue Aylmer a son prolongement appelé rue Shutter (nom donne parce que cédée à la ville par la succession Joseph Shutter) qui s'étendait de la rue Sherbrooke à la rue Prince-Arthur, ainsi qu'a celui appelé avenue Oxenden (nom donne en l'honneur du révérend Ashton Oxenden (1808-1892), évêque anglican de Montréal et Métropolitain du Canada) qui s'étendait de la rue Prince-Arthur a l'avenue des Pins.


AYLWIN, rue (17 février 1892)

Thomas Cushing Aylwin (1806-1892), juge de la Cour du Banc de la Reine (1849-1868), et ancien propriétaire d'une ferme a proximité de cette voie.


B


BALDWIN, rue (27 mai 1912)

Robert Baldwin (1804-1858), avocat et chef de Réformistes du Haut-Canada, dont il était membre du Conseil exécutif. Il forma deux ministères (en 1842 et en 1848), avec L.-H. La Fontaine, qui eurent pour résultat de faire admettre définitivement le principe de la responsabilité ministérielle.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de boulevard Laurier, rue de Repentigny et rue Marie-Antoinette.


BASILE-ROUTHIER, rue (23 mai 1922)

Sir Basile-Adolphe Routhier (1839-1920), avocat, professeur, magistrat, homme de lettres, auteur des vers de l'hymne « O Canada ».

Avant 1922, cette voie était connue sous le nom de rue Saint-Remi.

Le 1 juin 1944, afin de préciser l'origine du nom de cette rue, on a décidé d'y ajouter le prénom de sir Basile-Routhier.

Le 21 juin 1962, on changeait en rue Basile-Routhier le nom de l'avenue Jacob (nom d'un ancien citoyen du quartier Ahuntsic qu'on avait donne le 27 mai 1912) qui s'étendait dans l'axe de la rue Basile-Routhier, de la rue Sauvé au boulevard Gouin. L'ancienne avenue Jacob portait auparavant le nom d'avenue Fairmount.


BEAUBIEN, rue

Cette voie rappelle le souvenir d'une des grandes familles canadiennes-françaises dont les membres se sont illustrés dans la politique, la finance et les professions libérales.

Le docteur Pierre Beaubien pour sa part, était propriétaire au siècle dernier d'une grande partie du territoire qu'occupe Outremont.

La famille Beaubien était alliée aux familles Casgrain et de Gaspé. C'est pourquoi l'on retrouve a Montréal les avenues Casgrain et de Gaspé et la rue Beaubien qui furent tracées à travers des terrains que possédait la famille Beaubien.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de Lannes et Pacific.


BEAUDRY, rue

Cette voie existait déjà, des 1843, sous la désignation de rue Beaudry, nom qui semble rappeler Pierre Beaudry, propriétaire du terrain a travers lequel cette voie fut ouverte.

La partie de cette voie, aujourd'hui disparue, entre les rues Commissioners et Craig, s'appelait a l'origine rue Saint-Jean-Baptiste, puis rue Brock.

Le 28 mai 1877, le nom de la rue Brock fut changé en celui de rue Beaudry.


BEAVER HALL, cote du (11 décembre 1884) et square

Du nom de la résidence, située en bordure de cette voie, de Joseph Frobisher, un des fondateurs de la Compagnie du Nord-Ouest. Érigée en 1800, elle fut détruite par un incendie en 1847.

Cette voie a aussi porté les noms de rue Frobisher, rue Sainte-Radégonde et impasse Beaver Hall.


BELANGER, rue (1875)

Antoine Bélanger, co-propriétaire du lot sur lequel le premier secteur de cette rue fut ouvert a la circulation.

Certaines parties de cette voie se sont déjà appelées rue Daniel et rue Buller.


BELLECHASSE, rue de (29 mai 1911)

Rappelle le comté de Bellechasse dans la province de Québec.

Le 29 mai 1911, la ville changea 155 noms de rues; soit que ces noms faisaient double emploi, soit que d'autres raisons justifiaient ces changements. Il semble que la Commission spéciale des noms de rues avait épuisé son répertoire de nouveaux noms, puisqu'elle intercala six noms de comté du Québec sans parler des noms de villes, villages, lacs et rivières du Canada.

Quelques-uns de ces noms ont été changés depuis.

Ancien nom: rue Comte.


BERRI, rue (13 août 1818)

A l'origine, cette voie n'était qu'une petite ruelle située dans le faubourg Saint-Louis et appelée ruelle Guy. Son nom fut changé en celui de « Berry », le 13 août 1818, en vertu d'une décision des Juges de Paix qui avaient alors chargé de l'administration de la ville.

Ceux-ci ne font pas mention de l'origine du nom de « Berry » attaché dès lors à cette petite rue. A-t-il été donné pour rappeler la province de ce nom en France?

L'historien E.-Z. Massicotte prétend que, des 1669, ce nom « Berry » fut attaché à ce coin de terre alors que Migeon de Branssat louait à P.Ratel une terre appelée « La Gauchetiere et le Berry », et qui paraît être sise dans le quartier qui nous occupe.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de: Saint-Denis, Lajeunesse, des Carrières et Albert-de-Mun.


BLEURY, rue de

Cette voie existait déjà en 1801 et s'appelait rue Saint-Pierre.

Des 1815, elle est connue sous la désignation de rue de Bleury.

Elle rappellerait le souvenir de Jean-Clément de Sabrevoix, sieur de Bleury (1729-1784) qui possédait un terrain situé entre les rues Craig et Sherbrooke à travers duquel cette rue fut ouverte. Cet emplacement fut la propriété de sa fille jusqu'en 1802.


BLOOMFIELD, avenue

Nom donné en premier lieu par Outremont pour la partie de cette voie située dans son territoire, et qui rappelle apparemment une famille de cette municipalité.

La continuation de l'avenue Bloomfield dans Montréal s'appelait à l'origine avenue Bickerdike, et reçu le nom de Bloomfield le 17 janvier 1927.


BONSECOURS, rue

Voie conduisant directement à la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours.

La section de la rue Bonsecours, entre les rues Saint-Paul et Commissioners, s'est déjà appelée: de la Fabrique, Victor ou Saint-Victor.


BOUCHERVILLE, place de (6 novembre 1961) et rue de (19 juin 1911)

Vieille famille canadienne-française dont les membres se sont distingués dans la milice, la politique et les professions libérales.

La rue de Boucherville a déjà porté les noms suivants: rue Saint-François, rue Saint-François-Xavier, montée et route Saint-Léonard, et montée de Boucherville. Quand à la place de Boucherville, elle s'appela place des Cents-Associes du 1 mars 1956 au 6 novembre 1961.


BOURBONNIERE, avenue

O.Bourbonniere, propriétaire de la terre à travers laquelle cette voie fut ouverte vers la fin du siècle dernier.


BOYCE, rue (1877)

Michael Boyce et ses associés firent subdiviser une terre qu'ils avaient acquise des demoiselles Bourbonnière et y firent tracer des rues, dont l'une reçu le nom de rue Boyce.

Une section de cette voie, qui s'appelait 3e rue, reçu le nom de rue Boyce le 29 mai 1911.


BOYER, rue

Cédée à la ville de Montréal par les héritiers de Louis Boyer, propriétaires de la terre à travers laquelle la première section de cette voie fut ouverte.


BRIDGE, rue (27 mai 1912)

Cette voie conduit au pont Victoria.

Elle portait auparavant le nom de rue Saint-Etienne.


BRUCHESI, avenue (22 juin 1910)

Mgr Louis-Joseph-Paul Bruchesi (1855-1939), archevêque de Montréal en 1897. Malade, il délégua ses pouvoirs à Mgr Georges Gauthier en 1921.


BULLION, rue de (9 mai 1927)

Angélique Faure, marquise de Bullion (1593-1662), épouse du président de Paris d'alors.

Elle fournit à Jeanne Mance, en 1642, les moyens de fonder l'Hôtel-Dieu de Montréal.

Cette voie s'appelait auparavant rue Saint-Constant et rue Cadieux.


C


CADILLAC, rue de

Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac (1658-1730), commandant, seigneur de Port-Royal, fondateur de Détroit et gouverneur de la Louisiane. Il vécut un temps à Montréal, à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Notre-Dame.


CALIXA-LAVALLÉE, avenue (19 octobre 1933)

Calixa-Lavallée (1842-1891), pianiste et compositeur, auteur de la musique de l'hymne national « O Canada », président de l'Association nationale des maîtres de musique des États-Unis (1887).

L'ancien nom de cette voie, rue Panet, a été changé en Calixa-Lavallée deux mois après qu'on eut apporté sa dépouille à Montréal de Boston ou il était décède et inhumé.


CAMILLIEN-HOUDE, voie (16 septembre 1958)

Camillien-Houde, C.B.E. (1889-1958), maire de Montréal pendant dix-huit ans.


CATHCART, rue

Charles Murray, comte de Cathcart (1783-1859), 17e gouverneur du Canada (1846-1847).

Une partie de cette voie s'est déjà appelée rue Hart.


CATHÉDRALE, rue de la (5 octobre 1874)

Cathédrale Saint-Jacques-le-Majeur (aujourd'hui, Marie-Reine-du-Monde), en bordure de cette rue.

Cette voie portait auparavant le nom de rue du Cimetière, car elle conduisait a un cimetière, l'actuel square Dominion.


CAVENDISH, boulevard (27 mai 1912)

Frederick Charles, lord Cavendish (1836-1882), homme politique anglais, secrétaire d'État pour l'Irlande, assassiné a Dublin.

Ancien nom: avenue King George.


CHAMP-DE-MARS, rue du

Voie conduisant au Champs-de-Mars. Cette voie fut ouverte vers 1817 par suite de la démolition des fortifications de Montréal.


CHAMPLAIN, rue de (7 avril 1879)

Samuel de Champlain (1567-1635), explorateur, fondateur de la ville de Québec en 1608, et premier gouverneur de la Nouvelle-France de 1608 a 1635.

Cette voie avait déjà porté les noms de Saint-Adolphe, Saint-Adolphus, Adelphe, Adolphe et Seaton.


CHARLEBOIS, rue (23 novembre 1962)

Alphonse Charlebois, troisième maire (1880-1882) de l'ancienne cité de Saint-Henri, annexée a Montréal le 30 octobre 1905, sous le nom de quartier Saint-Henri dans lequel cette voie est située.


CHATEAUFORT, avenue de (17 janvier 1927)

Marc-Antoine Bras-de-Fer, sieur de Chateaufort, chevalier de Malte, lieutenant-gouverneur provisoire de la Nouvelle-France, en décembre 1635, après le décès de Champlain, puis gouverneur de Trois-Rivières.

Auparavant, cette voie s'appelait avenue Oxford.


CHERRIER, rue (avant 1879)

Come-Séraphin Cherrier, (1798-1885), avocat et philanthrope, député de Montréal (1834-1838), prisonnier politique en 1837.


CHRISTOPHE-COLOMB, avenue (20 décembre 1897)

Christophe Colomb (1451-1506), navigateur né à Gènes, qu'on reconnaît comme le découvreur de l'Amérique.

La partie de l'avenue Christophe-Colomb, au nord de la rue Port-Royal, s'appelait boulevard des Ormes jusqu'au 1 mai 1964.


CITY COUNCILLORS, rue

Sur le plan du lotissement de la terre du docteur Benjamin Berthelet, préparé par l'arpenteur J.Hugues, en février 1833, cette voie est appelée City Councillors, et une autre Mayor.

Apparemment, le docteur Berthelet voulait perpétuer le fait que Montréal, pour la première fois de son histoire, avait un maire et des conseillers, La première réunion du Conseil eut lieu le 5 juin 1833.


CLARK, rue

Stanley Clark Bagg, ancien grand propriétaire de terres à Montréal. Cette voie fut ouverte sur une de celles-ci.

Certaines parties de la rue Clark ont déjà porté les noms de: Saint-Charles, Saint-Charles-Borromé, Elgin, Emilie, Mitcheson et Arcade.


CLOSSE, rue (17 mai 1880)

Raphael-Lambert Closse (1630-1662), notaire, major puis gouverneur intérimaire (1655) de Montréal.

Voie cédée à la ville de Montréal sous le nom de rue Closse par le séminaire de Saint-Sulpice.

Avant le 25 avril 12963, une partie de cette voie s'appelait avenue Essex, et une autre rue McNicoll.


COLLÈGE, rue du (7 janvier 1907)

Le collège Saint-Henri est situé à l'angle de cette voie et de la rue Saint-Jacques.

Auparavant, elle portait le nom de rue Saint-Pierre.


COMMISSIONERS, rue

Ouverte au début du siècle dernier sur l'emplacement des murs des Fortifications de Montréal. Ce nom rappelle les commissaires chargés de surveiller leur démolition.

Une partie de cette voie s'est déjà appelée rue Water.


CONGRÉGATION, rue de la

Ouverte vers 1856 et ainsi désignée par les Religieuses de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal qui firent subdiviser et vendre « par lot a bâtir » une partie de leur ferme de la pointe Saint-Charles.


CORONET, rue (5 septembre 1939) et chemin (22 octobre 1946)

Nom donné à la suggestion de Charles C. Hershon, président de Roger Realty and Développent Co. Ltd. Il semble bien, d'après une lettre de M.Herson, que cette dénomination n'a aucune signification particulière et aurait été choisie tout simplement parce qu'elle est de prononciation facile pour les gens de langue française ou anglaise.

Le chemin Coronet a déjà porté les noms de: Athletic, avenue Mountain Slope et avenue de l'Oratoire.


COTE SAINTE-CATHERINE, chemin de la

Chemin qui traversait la localité appelée Cote-Sainte-Catherine, nom changé en celui d'Outremont en 1875 par un bill présenté par Louis Beaubien, alors qu'il était député d'Hochelaga.

Le nom de ce chemin fut changé en celui de boulevard Sainte-Marie le 29 mai 1911, mais le 3 juillet 1917, on lui redonnait sa dénomination première de chemin de la Cote-Sainte-Catherine.


COTE SAINT-LUC, chemin de la

Ancien chemin qui conduisait, et conduit encore aujourd'hui, à Cote-Saint-Luc.

La partie extrême est de ce chemin s'est déjà appelée rue de Terrebonne.


COTE-DES-NEIGES, chemin de la

Chemin qui conduisait au village de la Cote-des-Neiges crée le 25 août 1862.

Le territoire de ce village fut divisé en deux municipalités le 21 mars 1889..

La partie nord devenait le village de Notre-Dame-des-Neiges Ouest, nom qui changeait de nouveau en 1907 pour celui de ville de la Cote-des-Neiges. Ce territoire fut annexé à la ville de Montréal le 4 juin 1910 pour devenir le quartier Cote-des-Neiges.

La partie sud devenait la ville de Notre-Dame-des-Neiges qui fut annexée au territoire montréalais le 25 avril 1908 sous le nom de quartier Mont-Royal.

Le 21 mars 1922, on fusionnait ces deux quartiers en celui qui porte encore aujourd'hui le nom de Mont-Royal.


COTE-SAINT-PAUL, chemin de la

Chemin qui conduisait au village de la Cote-Saint-Paul qui date presque de la fondation de Montréal.

La partie est de ce village devint ville de la Cote-Saint-Paul, puis ville Saint-Paul, et enfin quartier Saint-Paul. Quant a la partie ouest, elle devint paroisse de la Cote-Saint-Paul, puis village du Boulevard-Saint-Paul, ville Emard et quartier Emard.

Depuis 1921, ces deux anciens quartiers (Saint-Paul et Emard) n'en forment plus qu'un qui porte le nom de quartier Saint-Paul.


COURCELLE, rue de (29 mai 1911)

Daniel de Remy, sieur de Courcelle, (1628-1698), huitième gouverneur de la Nouvelle-France, de 1665 à 1672. C'est sous son administration que commencèrent les grandes découvertes des pays de l'Ouest.

Cette voie avait déjà porte les noms de: rue Gareau, avenue Sainte-Elisabeth, avenue Sainte-Elisabeth-du-Portugal, et rue Saint-Paul.


COUVENT, rue du (7 janvier 1907)

Voie en bordure de laquelle (à l'angle de la rue Saint-Jacques) était situé le Pensionnat de l'Ange-Gardien pour jeunes filles.

Auparavant, cette voie s'appelait rue Metcalfe.


CRAIG, rue

Cette voie existait sous ce même nom des 1817. C'est donc dire qu'une partie de la petite rivière Saint-Martin fut canalisée et recouverte avant cette date.

Quant au nom Craig, il fut donné pour rappeler Sir James Henry Craig (1748-1812), gouverneur general du Canada de 1807 à 1811.

Certaines parties de cette voie portèrent les noms de: Petite Rivière Saint-Martin, rue des Menuisiers et rue du Canal.


CRÉMAZIE, boulevard (4 novembre 1914)

Joseph-Octave Crémazie (1827-1879), poète et libraire canadien, né à Québec. L'arrière boutique de sa librairie, « le cénacle de Crémazie », fut le quartier general du mouvement littéraire canadien-français de 1860.

Cette voie avait porté, auparavant, les noms de montée et chemin de la Cote-Saint-Laurent, et chemin Crémazie, sauf la partie qui s'étend de la rue Saint-Hubert à la cite de Saint-Michel qui s'est appelée chemin de la Cote-Saint-Michel jusqu'au 25 avril 1963.

D-E

D


DANTE, rue (23 mai 1922)

Dante Alighieri (1285-1321), diplomate et poète italien. En tant qu'auteur de la « Divine Comédie », il est considéré comme le père de la poésie italienne.

Ce nom fut donné parce que cette rue est située au centre d'une colonie italienne importante et tout près de l'église italienne Notre-Dame-de-la-Défense.

Cette rue portait auparavant le nom de rue Suzanne.


DAVIDSON, rue (1887)

Mary Davidson, épouse de William Darling qui donne ce nom à l'une des voies ouvertes sur sa terre.


DECARIE, boulevard

Perpétue le souvenir de la famille Decarie, l'une des plus anciennes du quartier Notre-Dame-de-Grace ou cette voie est située.

Appelée d'abord avenue Decarie, cette voie reçut officiellement le nom de boulevard Decarie le 27 mai 1912.


DECELLES, place (5 juin 1956), et avenue

L'avenue Decelles fut ouverte vers 1894 er cédée, à une date indéterminée, par la succession de madame E.Crevier, épouse en première noce de Auguste-Candide Duclos-Decelles.


DEZERY, rue

Jean-Baptiste Dezery, donateur du terrain sur lequel on élevé, à Hochelaga, une chapelle dédiée à la Vierge le 15 septembre 1838.


DICKSON, avenue

Famille de l'ancien quartier de la Longue-Pointe, appelle quartier Mercier depuis le 5 mars 1915, dans lequel cette voie est située.


DORCHESTER, boulevard (avant 1844)

Guy Carleton, lord Dorchester (1724-1808), gouverneur général du Canada de 1786 à 1778 et de 1786 à 1795.

Le 17 mars 1960, le qualificatif de « rue » fut changé en celui de « boulevard » Dorchester, en vertu d'une décision du Conseil municipal de Montréal.

Cette artère s'était déjà appelée rue Saint-Jean-Baptiste.


DORION, rue (7 avril 1902)

Sir Antoine-Aime Dorion (1818-1891), avocat, député de Montréal en 1854, ministre de la Justice en 1873 (il fit passer la loi du scrutin secret et celle de la contestation des élections), juge en chef de la province de Québec (1874-1891) et administrateur de cette même province en 1876.

Auparavant, cette rue s'appelait rue Shaw.

DROLET, rue (avant 1879)

Gustave-Adolphe Drolet (1848-1904), avocat et journaliste, un des premiers canadiens à aller défendre le pape en 1857.

Certaines sections de cette voie se sont déjà appelées: Cowan, Sanguinet et Henri-Julien.


DRUMMOND, rue (1842)

John Redpath, conseiller municipal de Montréal de 1840 à 1843, et propriétaire de terrains en bordure de cette voie, donna ce nom en l'honneur de son épouse, née Jane Drummond.


DUNKIRK, chemin (2 mars 1953)

Cette voie, d'abord, s'appelait chemin Canora, mais vu qu'elle constituait le prolongement du chemin Dunkirk de Ville Mont-Royal, le conseil lui a donne ce même nom de Dunkirk (Dunkerque en français) pour rappeler cette ville de France qui fut le théâtre d'une violente bataille pour permettre le rembarquement, commence le 27 mai 1940, de l'armée britannique des Flandres et de 112,000 Français, vers l'Angleterre.


DUROCHER, rue (29 juillet 1837)

Voie ouverte sur la terre de Paul-Simeon-Hypolite Durocher, et cédée par celui-ci à Montréal.

Certaine sections de cette voie se sont déjà appelées avenue Park et rue Verville.


E


ÉGLISE, avenue de l'

Voie en bordure de laquelle s'élève l'église Saint-Paul.

Cette voie a déjà porté les noms: chemin Saint-Pierre, chemin du Pavillon, rue Nelson, chemin de la Cote-Saint-Paul et avenue Church.

F-L

F



FAIRMOUNT, avenue (1895)

Nom venant de la résidence « Fairmount Villa », demeure de la famille Bagg à l'angle nord-ouest des rues Sherbrooke et Saint-Urbain vers 1842, et démolie en mars 1849.

Cette voie a déjà porté les noms de Bélanger et Saint-Eugène.


FLEURY, rue (27 mai 1912), place et terrasse (2 juin 1958)

Nom d'un contribuable du quartier Ahuntsic.

La rue Fleury avait déjà porté les noms de 44e avenue et de rue Nelson.


FRONTENAC, rue

Louis de Buade, comte de Palluau et de Frontenac (1620-1698) major général des armées du roi, et gouverneur général de la Nouvelle-France de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698.


FULLUM, rue (7 mai 1847)

George Fullum qui a fait ouvrir cette voie sur sa terre.



G



GOUIN, boulevard (20 octobre 1910)

Sir Lomer Gouin (1861-1929), premier ministre (1905-1920) et lieutenant-gouverneur (1929) de la province de Québec.

Anciens noms: chemin Public et chemin du Sault.


GUIZOT, rue (27 mai 1912)

François Guizot (1787-1874), homme d'état et historien français.

Ancien nom: 34e avenue


GUY, rue (30 août 1817)

L'existence de la rue Guy remonte à l'année 1815. À cette époque, c'était les juges de paix qui avaient charge de l'administration de la ville, et ce sont eux qui décidèrent d'ouvrir cette voie à travers la terre d'Etienne Guy, notaire et arpenteur, qui avait bien voulu céder gratuitement à la ville le terrain nécessaire à cette fin.

Le 30 août 1817, les juges de paix, voulant sans doute témoigner leur reconnaissance à M.Guy, décidèrent que cette nouvelle voie s'appellerait rue Guy.



H



HENRI-BOURASSA, boulevard (5 décembre 1952), et place (28 janvier 1963)

Henri Bourassa (1868-1952), journaliste, homme politique, fondateur du journal « Le Devoir ».

Certaines parties du boulevard Henri-Bourassa ont déjà porté les noms: boulevard Grand, avenue Paradis, rue Sainte-Hélène, 46e avenue, rue Kelly, rue Perras et boulevard Leduc.


HOCHELAGA, rue

Ouverte à travers le territoire de l'ancien village d'Hochelaga annexé à Montréal en 1883, la rue Hochelaga rappelle, tout comme la municipalité elle même, la bourgade indienne dont Jacques-cartier, en 1535, découvrit la présence au flanc du Mont-Royal.

Anciens noms: rue des Neufs, Maple, Girard, 2e rue, rue Lamartine, Forget, ernest, Dorchester et Honfleur.


HOPITAL, rue de

Troncon d'une route qui, jadis, commençait à l'extrémité ouest de Ville-Marie, angle Saint-Jacques et McGill, et finissait à l'hôpital de l'Hotel-Dieu à l'angle des rues Saint-Sulpice et Saint-Paul. Notons que jusque vers 1680, l'Hotel-Dieu s'appelait simplement l'Hopital.

HOTEL-DE-VILLE, avenue de (8 mars 1895)

Voie qui conduit a l'Hôtel de Ville.

Cette voie a déjà porté les noms: rue des Allemands, German Street, rue Germain, rue Pantaléon, rue Stuart.



I



IBERVILLE, rue d' (avant 1879) et terrasse d'

Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville (1661-1706), né à Montréal, troisième fils de Charles Le Moyne. Il est le plus grand homme de guerre qu'ai produit la Nouvelle-France. Ses plus grands exploits se déroulèrent à la Baie d'Hudson et à Terre-Neuve. Il découvrit par la suite l'embouchure du Mississipi, puis fonda en 1700 la Louisiane (nom donné en l'honneur de Louis XIV) dont il fut le premier gouverneur.

Il est intéressant d'ajouter que sur la rue Saint-Sulpice, à l'angle ouest de la rue Saint-Paul, la commission des Sites et des Monuments Historiques du Canada a affiché une petite plaque de bronze ou on lit: « Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville, né à cet endroit le 20 juillet 1661, mort à bord du « Juste », inhumé dans la cathédrale de La Havane le 9 juillet 1706. Le plus grand homme de guerre produit par la Nouvelle-France ».



J



JARRY, rue

Stanislas Bleignier, dit Jarry « Père », cultivateur de la paroisse Saint-Laurent et propriétaire de la terre à travers laquelle la rue Jarry fut ouverte à l'origine.

Certaines sections de cette voie se sont déjà appelées: 33e avenue, rue Rochambeau, Suzor-Cote, Alice et Blair.


JEANNE-MANCE, rue (4 novembre 1914)

Jeanne-Mance(1606-1673), fondatrice de l'hôpital Saint-Joseph, appelé plus tard l'Hotel-Dieu de Ville-Marie.

Des parties de cette voie ont déjà porté les noms de: Mance-Jeanne, Racine, Mance, Upper Saint-George, Saint-Sulpice et Saint-George.


JEAN-TALON, rue (17 janvier 1927)

Jean Talon, baron des Islets et comte d'Orsainville (1625-1694), intendant (1665) de la Nouvelle-France. On l'avait choisi, disait Louis XIV, « parce qu'il avait toutes les qualités nécessaires pour prendre une connaissance parfaite de l'état du pays, et pour reformer les abus dans l'administration de la justice, de la police et des finances ». sous son administration, la colonie prit un grand essor: le commerce, l'industrie et l'agriculture prospérèrent au point que Talon pu dire, des 1671, qu'il avait « des productions au Canada de quoi se vêtir des pieds à la tête ».

Certaines parties de cette voie ont porté les noms suivants: Hugues, Hopper, de Ventadour, Baugh, Isabeau, Tiffin, Bagg, Baby, Hanoteaux, de Namur, du Marche, Saint-Pascal, avenue Dresden, chemin de la Petite-Liesse, chemin de la Savane.




L



LACORDAIRE, rue (29 mai 1911)

Jean-Baptiste-Henri Lacordaire (1802-1861), dominicain français, prédicateur du siècle dernier.

Ancien nom: 2e avenue.


LA GAUCHETIERE, rue de

Daniel Migeon, sieur de La Gauchetiere (1671-1746), capitaine propriétaire du fief par où passe cette voie.

Certaines parties de cette voie s'appelaient Osborne, Janvier et Saint-Janvier.


LANGELIER, place (15 juillet 1954), et rue (4 novembre 1914)

Sir François-Charles-Stanislas Langelier (1838-1915), avocat, ministre des terres et trésorier de la province de Québec (1878-1879), maire de Québec (1882-1890), juge en chef du Québec en 1906, lieutenant-gouverneur de la province de Québec en 1911.


LA ROCHE, rue de (29 mai 1911)

Troilus de Mergouez, marquis de La Roche (1540-1606), deuxième lieutenant du roi dans la Nouvelle-France (1598). C'est lui qui partit pour le nouveau monde avec 60 hommes, la plupart des repris de justice. Craignant leur désertion, il les déposa sur l'île de Sable, à l'entrée du golfe Saint-Laurent, et ne put aller les chercher que 5 ans plus tard. Douze seulement avaient survécu.


LAURIER, avenue (4 avril 1899)

Wilfrid Laurier (1841-1919), avocat et homme d'état, président du Conseil et premier ministre du Canada de 1896 à 1911. Membre du Conseil privé impérial en 1897.

Anciens noms: Saint-Louis, Saint-Jérome et Vermette.


LIEGE, rue de (23 mai 1922)

Dès le 4 août 1914, 120,000 Allemands arrivaient devant le camp retranché de Liège, en Belgique, défendu par une garnison (« la division de fer ») de 35,000 hommes seulement, commandée par le général Gérard Leman. Par sa résistance, la ruée allemande fut retardée de dix jours.

Anciens noms: 35e avenue, rue Talleyrand, avenue Howard, chemin de la Cote-Saint-Michel.


LORIMIER, avenue de (27 juin 1883)

François-Marie Thomas, Chevalier de Lorimier (1803-1839), notaire de Montréal, patriote qui organisa le soulèvement à Beauharnois en 1838, condamné et exécuté en 1839.

Cette voie portait auparavant le nom d'avenue Colborne.


LOUIS-HÉBERT, avenue (20 juin 1938)

Louis Hébert (1575-1627), apothicaire, premier colon de la Nouvelle-France, arrivé avec sa famille en 1617, et premier seigneur de Canada. Cette avenue s'appelait auparavant rue Poupart.


LOUIS-HEMON, rue (29 décembre 1934)

Louis Hemon (1880-1913), romancier français. Venu au Canada en 1910, il séjourna à Péribonka (région du Lac Saint-Jean) ou il écrivit « Maria Chapdelaine », pathétique épisode de la vie des colons de cette région, il y a plus de 50 ans.

Quelque peu vagabond, il se fit tuer par une locomotive alors qu'il marchait sur les rails à Chapleau, Ontario.

Cette voie portait auparavant le nom de rue Fullum.

M-P

M



MAGUIRE, rue (26 mars 1876)

H.D.Maguire, médecin, fils de Charles B.Maguire et de Marie-Justine Casgrain, épouse en seconde noces du docteur Pierre Beaubien qui baptisa cette voie du nom de Maguire.


MAISONNEUVE, rue de (7 avril 1879)

Anciens noms: rues Saint-Ignace et Sydenham.

Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve (1612-1676), officier, fondateur de Ville-Marie, premier gouverneur de l'île de Montréal.


MARCHE-BONSECOURS, rue du (3 mai 1940)

Voie longeant le cote ouest de l'ancien marche Bonsecours, entre les rues Saint-Paul et Commissioners.

Ancien nom: rue du Marche.


MASSON, rue (22 mai 1903)

L'Honorable Joseph Masson (1791-1847), négociant, seigneur de Terrebonne et conseiller législatif. Il fut le plus riche Canadien de langue française de la première moitie du XIX siècle.


McGILL, rue

Voie ouverte sur l'emplacement crée par la démolition des murs de fortifications de Montréal.

La rue McGill rappelle un des membres de la Commission nommée, vers 1802, pour faire démolir ces fortifications, soit l'honorable James McGill (1744-1813), députe à l'assemblée législative et fondateur de l'Université McGill.

Cette voie a déjà porté les noms: Augustine, Saint-Augustin et rue du Marche-à-Foin.


McGILL COLLÈGE, avenue

Cédée à la ville de Montréal le 16 février 1856.

Voie qui conduit à l'Université McGill. Nom donné par le Royal Institute for the Advencement of Learning.

Une partie de cette voie s'est déjà appelée rue Sainte-Monique.


McGREGOR, avenue

Plan de lotissement tracé par l'arpenteur Joseph Riel, le 6 mai 1867, à la demande de John Auld, gendre de John McGregor, dont la famille était propriétaire de l'emplacement.

La partie de cette voie qui s'étend de la rue McTavish jusqu'à l'avenue des Pins s'appelait chemin Carleton avant le 6 décembre 1956.


METCALFE, rue

Lord Charles Theophilus Metcalfe (1785-1846), seizième gouverneur general du Canada (1843-1845). Il viola les principes du gouvernement constitutionnel établi en 1841, et laissa le pays en proie aux divisions politiques.


MISÉRICORDE, avenue de la (21 juin 1955)

Appelée à l'origine rue Goyer, cette voie prit le nom de Sainte-Croix le 23 mai 1922.

Le nom de la rue Sainte-Croix fut changé en celui d'avenue de la Miséricorde le 21 juin 1955, en hommage à la Communauté des Sœurs de la Miséricorde dont la maison mère est établie en bordure de cette voie depuis novembre 1930.


MONK, boulevard (29 mai 1911)

Famille Monk, dont certains membres furent magistrats ou hommes d'état, au nombre desquels Sir James Monk (1745-1826), juge en chef de la Cour du banc du roi à Montréal de 1794 à 1824, et administrateur du Bas-Canada en 1819.


MONTAGNE, rue de la (avant 1761)

(Note: depuis le 29 septembre 1961, il est permis officiellement de traduire ce nom en « Mountain »).

Ancien chemin des indiens qui conduisait à la montagne.

Un plan préparé en 1776 par l'arpenteur Jean Peladeau prouve que la rue de la Montagne existait avant l'arrivée à Québec du premier évêque anglican, Jacob Mountain en 1793. Le nom de la rue de la Montagne (ou « Mountain ») ne fut donc pas donné, comme on le prétend encore parfois, en souvenir de ce prélat qui mériterait d'être honoré cependant.

Certaines sections de cette voie se sont déjà appelées avenue Redpath et rue McCord.


MONTCALM, rue de

Ouverte dès 1801.

Louis-Joseph de Saint-Veran, marquis de Montcalm (1712-1759) général français né à Candiac. Il défendit Québec contre le general Wolfe qu'il repoussa à la rivière Montmorency en juillet 1759, mais il perdit la bataille des Plaines d'Abraham le 17 septembre 1759, et comme son vainqueur, il y mourut. 208 soldats français et anglais furent tués lors de cette bataille.




N



NOTRE-DAME, rue (12 mars 1672)

C'est Dollier de Casson, supérieur du Séminaire Saint-Sulpice, qui fixa le parcours des premières rues et leur donna les noms qui ont été conservés jusqu'à présent.

Dollier de Casson traça une grande rue qui traversait la ville et qui devait en être la principale. Il lui donna le nom de Notre-Dame en l'honneur de la Très Sainte Vierge qui avait été choisie comme patronne de la ville.

Avant 1880, la partie de l'actuelle rue Notre-Dame a l'est de la rue Berri s'appelait rue Sainte-Marie, et la partie a l'ouest de la rue McGill s'appelait rue Saint-Joseph.




O



ONTARIO, rue (1842), place (28 janvier 1952), ruelle (1 décembre 1960)

Lorsque John S. Cartwright, banquier de Kingston, et J.B. Forsyth, marchand de Montréal, achetèrent et subdivisèrent la ferme de Sir John Johnson, ils donnèrent à trois des nouvelles voies les noms de trois des grands lacs canadiens, soit les lacs Erié, Huron et Ontario.

Certaines sections de la rue Ontario ont déjà porte les noms de Napoléon, Arthur-Buies et Berthelet.

OUTREMONT, avenue d'

Ainsi appelée le 17 janvier 1927 pour la partie de cette voie située dans la ville de Montréal.

Cette voie prit naissance à une date indéterminée, dans Outremont dont elle prit le nom. C'est Louis Beaubien qui, en 1875, alors qu'il était député d'Hochelaga, présenta un bill relatif à l'érection de la municipalité de la Cote-Sainte-Catherine en village, qui prit le nom d'Outremont (outre le mont).

Anciens noms, dans le territoire de Montréal: Roche et O'Shaugnhnessy.



P

PAPINEAU, avenue et terrasse

L'avenue Papineau a été ouverte en 1810. Joseph Papineau (1752-1841), jurisconsulte et homme politique, né a Montréal. Il fut un vigoureux défenseur des libertés populaires sous l'administration Craig. Il était le père du tribun Louis-Joseph Papineau, un des artisans du soulèvement armé de 1837.

Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms: chemin et square Papineau, chemin Victoria, Queen Square, rue Monarque, Bromby, Lamarche, Berthelet, Charles-Beaubien.


PARC-MARGUERITE-BOURGEOYS, rue (18 décembre 1922)

Voie qui longe le parc Marguerite-Bourgeoys.

Marguerite Bourgeoys (1620-1700), religieuse et institutrice. Elle fonda à Montréal, en 1659, la Congrégation de Notre-Dame. Béatifiée en 1950.


PARK, avenue (15 janvier 1883)

Cette voie longe en partie la parc Mont-Royal, soit entre l'avenue des Pins et l'avenue Mont-Royal.

Depuis le 29 septembre 1961, il est permis officiellement de traduire ce nom en avenue du Parc.


PEEL, rue (23 août 1845)

Robert Peel (1788-1850), plusieurs fois premier ministre d'Angleterre, fit voter l'émancipation des catholiques (1829), et rappeler les droits sur les céréales, mesures qui eurent de grandes conséquences économiques au Canada.


PIE IX, boulevard

Pie IX (Mastai Ferreti), pape de 1846 a 1878.

Appelée rue Pie IX a l'origine, cette voie reçut le nom de boulevard Pie IX le 18 mai 1912.


PINE, avenue (30 juin 1876)

Nom d'arbre (Pin)

Le conseil municipal de Montréal d'alors a donné trois noms d'arbres à trois nouvelles voies, soit Pine, Cedar et Elm.

L'année suivante, la rue de l'Hôtel-Dieu, formant le prolongement de l'avenue des Pins vers l'est, et qui avait été cédée à la ville par les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph, fut appelée 'Pine Avenue » par le Conseil municipal de Montréal.

D'aucuns ont prétendu que ce nom avait été donné en l'honneur d'une soeur Despins de la communauté de Religieuses Hospitalière de Saint-Joseph. La supérieure (1942) de l'Hôtel-Dieu a affirmé qu'aucune religieuse du nom de Despins n'avait fait partie de cette communauté.

Depuis le 29 septembre 1961, il est permis officiellement de traduire ce nom en avenue des Pins.



PLACE d'ARMES

Une partie de la Place d'Armes était l'emplacement de la première église paroissiale Notre-Dame, avant 1829. Au coin sud-ouest de la Place, il y avait le premier puits public de Montréal (50 pieds de profondeur).
La ville de Montréal a acquis l'actuelle Place d'Armes du Séminaire de Montréal en 1836.
Ce nom fut donné entre 1723 et 1729. Cette Place est la deuxième à Montréal à porter cette désignation. Ce nom s'appliquait, à l'origine, à l'emplacement connu de nos jours sous l'appellation de Place Royale.
La "Place d'Armes", ou eut lieu le combat le 30 mars 1644 entre de Maisonneuve et ses hommes contre les Iroquois, n'est probablement pas l'endroit que l'on appelle ainsi de nos jours car elle devrait être peu éloignée du fort qui s'élevait alors à la pointe à Callières.



PRÉSIDENT KENNEDY, avenue du (9 janvier 1964)

John Fitzgerald Kennedy (1917-1963), président des États-Unis de 1960 au 22 novembre 1963 alors qu'il fut assassiné à Dallas, Texas.


PRINCE ARTHUR, rue (8 septembre 1890)

Prince Arthur, duc de Connaught (1850-1942), 3e fils de la reine Victoria, neuvième gouverneur general du Canada de 1911 à 1916.
Il vint rejoindre le Premier Bataillon des Fusiliers a Montréal en août 1869.
Anciens noms: Bagg et Courville.

Q-T

Q


QUEEN MARY, chemin (21 novembre 1910)

Reine Mary, épouse du roi George V d'Angleterre.
Anciens noms: chemin de la Cote-Saint-Luc, 3e avenue, rue Racine, chemin du Tour de la Montagne.


R


RACHEL, rue (1834)

Christine-Rachel Cadieux de Courville, épouse de Jean-Baptiste Verneuil de Lorimier, frère du patriote Chevalier de Lorimier, exécuté à Montréal le 15 février 1839.
En 1834, Jean-Baptiste Verneuil fit lotir son domaine et traça des rues auxquelles il donna les noms de sa femme et de ses enfants.


ROSEMONT, boulevard (16 mars 1908)

Nom qui vient de l'ancien village de Rosemont (annexé a Montréal, le 4 juin 1910). Ce nom fut choisi par U.H. Dandurand en l'honneur de sa mère, née Rose Phillips.
Certaines sections de cette voie s'appelaient: chemin de la Cote-Saint-Michel, chemin de la Petite-Cote, chemin de la Cote-de-la-Visitation, chemin Public, chemin Principal, 11e rue, rue Lamothe.
La partie du boulevard Rosemont qui s'étend de la rue Saint-Denis à la rue de Lanaudière s'appelait rue de Fleurimont avant le 31 décembre 1961.


ROUEN, rue de (23 maqi 1922)

Ville de France, théâtre du procès et du supplice de Jeanne d'Arc en 1431.
Anciens noms: Amity, Forsyth et Ernest.


S


SALABERRY, rue de

Colonel Charles-Michel de Salaberry (1778-1829), né à Beauport. À la tête de ses 300 "voltigeurs", appuyé par quelques centaines de miliciens, il sauva le Canada de l'invasion américaine a Chateauguay en 1812 lorsqu'il arrêta l'armée de Hampton forte de 7,000 fantassins, de 400 cavaliers et de 12 canons.


SAUVE, rue (27 mai 1912)

Nom d'un propriétaire du quartier Ahuntsic ou cette voie est située.
Des parties de cette voie ont déjà été appelées: 42e avenue, rue Lamarche, rue Prideaux, rue Foster.


SHERBROOKE, rue (vers 1817)

Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830), gouverneur general du Canada de 1816 à 1818.
Ancien nom: rue Sainte-Marie.


SAINT-ALEXANDRE, rue (avant 1800)

Nom du saint patron de Paul-Alexandre d'Ailleboust de Cuissy, concessionnaire de cette voie.


SAINT-ANTOINE, petite rue

Cette voie existait déjà en 1801, et formait alors le prolongement de la rue Saint-Antoine sous forme de pont, à partir de l'endroit ou elle oblique vers le sud pour se joindre a la rue Saint-Jacques.
Ce pont, appelé "Long Bridge" sur la carte de Montréal par Bouchette en 1815, servait à traverser la rivière Saint-Martin en cet endroit.
Ce pont devint par la suite la petite rue Saint-Antoine lorsque la rivière Saint-Martin (aujourd'hui rue Craig) fut canalisée.


SAINT-ANTOINE, rue

Chemin qui conduisait autrefois aux coteaux Saint-Antoine et Saint-Pierre. Cette voie était également considérée comme la rue principale du faubourg Saint-Antoine.


SAINTE-CATHERINE, rue

Ainsi appelée entre 1801 et 1817, alors que le nom de rue Saint-Jacques donné à cette voie à l'origine fut changé en celui de Sainte-Catherine.
Jusqu'à ce jour, personne n'a pu se prononcer de façon certaine quant a l'origine du nom de la rue Sainte-Catherine.
Notre historien E.Z. Massicotte laisse entendre "que les Sœurs de la Congrégation possédaient sur la montagne un couvent et le chemin qui y accédait portait le nom de Sainte-Catherine". Le nom existait donc déjà, et il est probable qu'on l'aurait donné à cette voie par pur hasard.


SAINT-CLÉMENT, rue (23 mai 1922)

Paroisse Saint-Clément, fondée en 1898, dont elle traverse le territoire du nord au sud.
Ancien nom: 2e avenue.


SAINT-DENIS, rue (vers 1818), et terrasse (26 avril 1938)

Denis-Benjamin Viger (1774-1861), né à Montréal, avocat et publiciste prisonnier politique pendant dix-huit mois (1837-1838), chef de l'administration, avec Draper, en 1843.
Certaines parties de la rue Saint-Denis se sont déjà appelées Fenelon et Albert. La terrasse Saint-Denis s'appelait auparavant montée du Zouave.


SAINT-GABRIEL, rue

Cette voie fut ainsi appelée par M.Dollier de Casson en l'honneur de l'abbé Gabriel Souart (1610-1691), premier sulpicien cure (1657) de Ville-Marie, et de l'abbé Gabriel de Thullières de Levis-Queylus (1612-1677), premier supérieur du Séminaire de Saint-Sulpice.
La rue Saint-Gabriel, située dans le vieux Montréal, fait partie des premières rues de Montréal tracées en 1672 par l'abbé Dollier de Casson, sulpicien, assisté de Benigne Basset, arpenteur.


SAINT-HENRI, rue

Saint patron de Jean-Henri-Auguste Roux (1798-1831), supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, propriétaire de terrains dans le voisinage de cette rue.


SAINT-HUBERT, rue

Ne fut pas baptisée ainsi en l'honneur du patron des chasseurs, comme certaines l'ont prétendu, mais bien pour rappeler la famille Hubert Lacroix.
Au début du siècle dernier, Paul-Joseph-Hubert-Lacroix faisait don à la ville du terrain voulu pour l'ouverture de la rue Saint-Hubert, entre la rue Craig et la rue Mignonne, aujourd'hui de Montigny.
La section nord de cette voie fut déjà connue sous les noms de rues Massue, Sainte-Claire et Primeau.


SAINT-JACQUES, rue (1672)

Jean-Jacques Olier de Verneuil (1608-1657), curé, associe de la Société de Ville-Marie, fondateur du Séminaire de Saint-Sulpice. Nom donné par M.Dollier de Casson.
Certaines parties de cette voie ont déjà été connues sous les noms de: Petite rue Saint-Jacques, Grande rue Saint-Jacques, rue Saint-Bonnaventure, Notre-Dame, Saint-Henri, chemin Upper Lachine.


SAINT-JEAN-BAPTISTE, rue

Voie du vieux Montréal ouverte en 1684 et ainsi appelée pour honorer Jean-Baptiste Migeon de Bransac, chargé alors de la justice.


SAINT-JOSEPH, boulevard

Ce nom rappelle la Congrégation des Soeurs Hospitalières de saint-Joseph, propriétaire du terrain sur lequel une section de cette rue fut ouverte a l'origine.
Certaines parties de cette voie ont déjà porte les noms: rue du Palais, Mallette et Armand.


SAINT-LAURENT, boulevard

Voie qui conduisait au village Saint-Laurent dont la fondation remonte a 1720.
Anciens noms: rue Saint-Laurent, cote Saint-Laurent, rue Saint-Lambert, rue Principale du faubourg Saint-Laurent, ou "Main Street of Saint-Lawrence Suburb".


SAINT-LÉONARD, montée de

Chemin très ancien conduisant a Saint-Léonard.
On appelait communément "montées" les chemins qui conduisaient à différents villages situes en dehors de l'ancien Montréal. On "montait" vraiment jusqu'à ces villages établis sur des collines, d'où les noms d'anciennes municipalités: Cote Sainte-Catherine, Cote-des-neiges, Cote Saint-Louis, Cote-de-la-Visitation et autres.


SAINT-LUC, rue (17 mai 1880)

Nom donné par les MM. de Saint-Sulpice, cessionnaires de cette voie à la ville de Montréal.
Rappellerait un des évangélistes.


SAINT-MICHEL, montée de

Chemin très ancien conduisant à Saint-Michel.
(Voir montée de Saint-Léonard pour définition de "montée").


SAINT-PAUL, rue (12 mars 1672)

La plus ancienne rue de Montréal, à l'origine un sentier qui reliait le fort à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. Nom donné par Dollier de Casson pour honorer Paul de Chomedey de Maisonneuve qui, d'ailleurs s'y construisit une résidence, un peu à l'est de l'actuelle Place Royale, en 1650.
Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms: du Canal, du Collège, de la Commune.


SAINT-PIERRE, rue (12 mars 1672)

Cette rue du vieux Montréal fut tracée en 1672 par Dollier de Casson, sulpicien, et Benigne Basset, arpenteur et notaire. On a cru que cette voie avait ainsi été baptisée en l'honneur de Pierre Gadois, premier concessionnaire de terres à Montréal en 1648, mais le procès-verbal d'une assemblée du 12 mars 1672 nous apprend que Dollier de Casson lui donna "le nom de Saint-Pierre en l'honneur du prince des apôtres, et aussi en considération de M. de Fancamp, un des fondateurs de Montréal, qui portait ce nom.


SAINT-SULPICE, rue (14 septembre 1863), et chemin

En l'honneur des messieurs de Saint-Sulpice, anciens seigneurs de l'île de Montréal.
La rue Saint-Sulpice, qui a déjà porté les noms de rue Saint-Joseph, petite rue Saint-Joseph et rue de l'Hôpital, longe l'église Notre-Dame que dirigent les Sulpiciens.


SAINT-URBAIN, rue

Voie ouverte sur la terre de Urbain Tessier dit Lavigne, l'un des premiers colons de Montréal.
Certaines parties de cette voie ont déjà porte les noms de Upper Saint-Urbain, rue Eveline, avenue de l'hotel-Dieu.

U-Z

U


UNIVERSITY, rue (30 novembre 1842)

Une partie de cette voie fut crée par les héritiers de Sir Thomas Phillips, et ce nom fut donné parce qu'elle conduit a l'université McGill.
Anciens noms de d'autres parties: Hanover et Sainte-Geneviève (lors de l'élargissement de la rue Université, en 1952, la rue Sainte-Geneviève, qui s'étendait de la rue Saint-Antoine au boulevard Dorchester, étant dans son emprise, il fut décidé de supprimer ce nom le 3 février 1953)


UPPER-LACHINE, chemin

Ce très anciens chemin partait de Saint-Henri, traversait Notre-Dame-de-Grâce au haut et en bordure de la falaise au nord de l'ancienne rivière Saint-Pierre, et rejoignait le chemin Lower Lachine au sud du canal Lachine en bordure des Rapides de Lachine, à l'entrée du lac Saint-Louis, à Lachine. Le chemin Lower Lachine (aujourd'hui boulevard Lasalle) longeait la rive nord du fleuve Saint-Laurent.
Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms de rue Saint-Jacques et avenue Western.


VAN HORNE, avenue

Sir William Cornelius Van Horne (1843-1915), gérant du chemin de fer canadien du Pacifique pendant sa construction (1882), et président de la compagnie en 1888 et 1889.
Anciens noms: 7e rue et rue Vannutelli.


VERDUN, avenue de

Voie qui conduit a Verdun, municipalité de l'ile de Montreal.
Ce nom de Verdun fut donné par Zacharie Dupuis, premier concessionnaire du territoire (1670), qui etait né a Saverdun en France.


VIAU, rue (23 mai 1922)

Charles-Theodore Viau (1843-1898), fondateur (1867) de la biscuiterie Viau Limitée (située a l'angle des rues Viau et Ontario), et bienfaiteur de la paroisse Saint-Clement.
Le nom "Viauville", donné a cette ancienne localité, tire son nom de cette industrie alimentaire.
Anciens noms: 37e avenue et Premiere avenue.


VICTORIA, avenue (8 janvier 1912), rue, et square (3 octobre 1860)

Victoria (1819-1901), reine d'Angleterre de 1837-1901.
L'avenue Victoria s'est déjà appelée avenue Boulevard et rue Danacona, tandis que le square Victoria a déjà porté les noms de: Frobisher, Sainte-Radegonde, Beaver, place du Marche-a-foin, et place des Commissaires.


VIGER, avenue (6 novembre 1905)

Denis-Benjamin Viger (1774-1861), né à Montréal, avocat et publiciste, prisonnier politique pendant dix-huit mois (1837-1838), chef de l'administration avec Draper en 1843.
Ancien nom: rue Dubord.


VILLERAY, rue (29 mai 1911)
Louis Rouer de Villeray (1628-1700), membre du Conseil souverain de la Nouvelle-France en 1663, et contrôleur de la Compagnie du Canada en 1665.
Des parties de cette voie se sont appelées: Rose-de-Lima, Chateaufort, 31e avenue, Sainte-Foy et Francois-Coppee.


VITRE, rue de

Guillaume-Emmanuel-Theodore-Denis de Vitré qui épousa une petite fille de Lambert Closse, laquelle avait hérité d'une partie du fief de son grand-père.
À l'origine, la rue de Vitré ne traversait que le fief Closse. Plus tard, on la prolongea à l'est et à l'ouest.
Le 9 décembre 1927, le Conseil municipal de Montréal changeait le nom de la rue Latour et de la rue des Jurés en celui de rue de Vitré.


W


WELLINGTON, rue (avant 1844)

Arthur Wellesley, duc de Wellington (1769-1852), général anglais surnommé le duc de fer (Iron Duke). Il commandait les armées alliées contre la France en 1815, et vainquit Napoléon 1er a Waterloo (Belgique) le 18 juin de cette même année.


WINDSOR, rue

Cette voie existait déjà en 1801 mais sous le nom de rue Saint-François ou Saint-François-de-Sales.
Le 18 juin 1875, le Conseil municipal de Montréal changeait le nom de rue en celui de rue Windsor, sans toutefois nous faire connaitre l'origine de ce nom.
Il y a tout lieu de croire que ce nom fut donné en souvenir du château de Windsor, résidence historique des rois d'Angleterre (et non en raison de la gare Windsor, qui n'a ouvert ses portes que le 4 février 1889).


Y


YOUVILLE, place d' (16 decembre 1901), et rue (1836)

Marie-Marguerite Dufrost-Lajemmerais, dame d'Youville (1701-1771) qui fonda à Montréal, le 31 décembre 1737, la Communauté des Sœurs de la Charité de l'Hôpital Général de Montréal (dites Sœurs Grises).
La rue Youville fut ouverte sur des terrains des Sœurs Grises, tandis que la place d'Youville est située près des établissements de ces religieuses.
La place d'Youville s'est déjà appelée: rue des Commissaires, rue des Enfants-Trouvés ou Fouding Street.
L'ancienne petite rivière Saint-Pierre, canalisée, coule toujours sous la place d'Youville.