Q-T

Q


QUEEN MARY, chemin (21 novembre 1910)

Reine Mary, épouse du roi George V d'Angleterre.
Anciens noms: chemin de la Cote-Saint-Luc, 3e avenue, rue Racine, chemin du Tour de la Montagne.


R


RACHEL, rue (1834)

Christine-Rachel Cadieux de Courville, épouse de Jean-Baptiste Verneuil de Lorimier, frère du patriote Chevalier de Lorimier, exécuté à Montréal le 15 février 1839.
En 1834, Jean-Baptiste Verneuil fit lotir son domaine et traça des rues auxquelles il donna les noms de sa femme et de ses enfants.


ROSEMONT, boulevard (16 mars 1908)

Nom qui vient de l'ancien village de Rosemont (annexé a Montréal, le 4 juin 1910). Ce nom fut choisi par U.H. Dandurand en l'honneur de sa mère, née Rose Phillips.
Certaines sections de cette voie s'appelaient: chemin de la Cote-Saint-Michel, chemin de la Petite-Cote, chemin de la Cote-de-la-Visitation, chemin Public, chemin Principal, 11e rue, rue Lamothe.
La partie du boulevard Rosemont qui s'étend de la rue Saint-Denis à la rue de Lanaudière s'appelait rue de Fleurimont avant le 31 décembre 1961.


ROUEN, rue de (23 maqi 1922)

Ville de France, théâtre du procès et du supplice de Jeanne d'Arc en 1431.
Anciens noms: Amity, Forsyth et Ernest.


S


SALABERRY, rue de

Colonel Charles-Michel de Salaberry (1778-1829), né à Beauport. À la tête de ses 300 "voltigeurs", appuyé par quelques centaines de miliciens, il sauva le Canada de l'invasion américaine a Chateauguay en 1812 lorsqu'il arrêta l'armée de Hampton forte de 7,000 fantassins, de 400 cavaliers et de 12 canons.


SAUVE, rue (27 mai 1912)

Nom d'un propriétaire du quartier Ahuntsic ou cette voie est située.
Des parties de cette voie ont déjà été appelées: 42e avenue, rue Lamarche, rue Prideaux, rue Foster.


SHERBROOKE, rue (vers 1817)

Sir John Coape Sherbrooke (1764-1830), gouverneur general du Canada de 1816 à 1818.
Ancien nom: rue Sainte-Marie.


SAINT-ALEXANDRE, rue (avant 1800)

Nom du saint patron de Paul-Alexandre d'Ailleboust de Cuissy, concessionnaire de cette voie.


SAINT-ANTOINE, petite rue

Cette voie existait déjà en 1801, et formait alors le prolongement de la rue Saint-Antoine sous forme de pont, à partir de l'endroit ou elle oblique vers le sud pour se joindre a la rue Saint-Jacques.
Ce pont, appelé "Long Bridge" sur la carte de Montréal par Bouchette en 1815, servait à traverser la rivière Saint-Martin en cet endroit.
Ce pont devint par la suite la petite rue Saint-Antoine lorsque la rivière Saint-Martin (aujourd'hui rue Craig) fut canalisée.


SAINT-ANTOINE, rue

Chemin qui conduisait autrefois aux coteaux Saint-Antoine et Saint-Pierre. Cette voie était également considérée comme la rue principale du faubourg Saint-Antoine.


SAINTE-CATHERINE, rue

Ainsi appelée entre 1801 et 1817, alors que le nom de rue Saint-Jacques donné à cette voie à l'origine fut changé en celui de Sainte-Catherine.
Jusqu'à ce jour, personne n'a pu se prononcer de façon certaine quant a l'origine du nom de la rue Sainte-Catherine.
Notre historien E.Z. Massicotte laisse entendre "que les Sœurs de la Congrégation possédaient sur la montagne un couvent et le chemin qui y accédait portait le nom de Sainte-Catherine". Le nom existait donc déjà, et il est probable qu'on l'aurait donné à cette voie par pur hasard.


SAINT-CLÉMENT, rue (23 mai 1922)

Paroisse Saint-Clément, fondée en 1898, dont elle traverse le territoire du nord au sud.
Ancien nom: 2e avenue.


SAINT-DENIS, rue (vers 1818), et terrasse (26 avril 1938)

Denis-Benjamin Viger (1774-1861), né à Montréal, avocat et publiciste prisonnier politique pendant dix-huit mois (1837-1838), chef de l'administration, avec Draper, en 1843.
Certaines parties de la rue Saint-Denis se sont déjà appelées Fenelon et Albert. La terrasse Saint-Denis s'appelait auparavant montée du Zouave.


SAINT-GABRIEL, rue

Cette voie fut ainsi appelée par M.Dollier de Casson en l'honneur de l'abbé Gabriel Souart (1610-1691), premier sulpicien cure (1657) de Ville-Marie, et de l'abbé Gabriel de Thullières de Levis-Queylus (1612-1677), premier supérieur du Séminaire de Saint-Sulpice.
La rue Saint-Gabriel, située dans le vieux Montréal, fait partie des premières rues de Montréal tracées en 1672 par l'abbé Dollier de Casson, sulpicien, assisté de Benigne Basset, arpenteur.


SAINT-HENRI, rue

Saint patron de Jean-Henri-Auguste Roux (1798-1831), supérieur du séminaire de Saint-Sulpice, propriétaire de terrains dans le voisinage de cette rue.


SAINT-HUBERT, rue

Ne fut pas baptisée ainsi en l'honneur du patron des chasseurs, comme certaines l'ont prétendu, mais bien pour rappeler la famille Hubert Lacroix.
Au début du siècle dernier, Paul-Joseph-Hubert-Lacroix faisait don à la ville du terrain voulu pour l'ouverture de la rue Saint-Hubert, entre la rue Craig et la rue Mignonne, aujourd'hui de Montigny.
La section nord de cette voie fut déjà connue sous les noms de rues Massue, Sainte-Claire et Primeau.


SAINT-JACQUES, rue (1672)

Jean-Jacques Olier de Verneuil (1608-1657), curé, associe de la Société de Ville-Marie, fondateur du Séminaire de Saint-Sulpice. Nom donné par M.Dollier de Casson.
Certaines parties de cette voie ont déjà été connues sous les noms de: Petite rue Saint-Jacques, Grande rue Saint-Jacques, rue Saint-Bonnaventure, Notre-Dame, Saint-Henri, chemin Upper Lachine.


SAINT-JEAN-BAPTISTE, rue

Voie du vieux Montréal ouverte en 1684 et ainsi appelée pour honorer Jean-Baptiste Migeon de Bransac, chargé alors de la justice.


SAINT-JOSEPH, boulevard

Ce nom rappelle la Congrégation des Soeurs Hospitalières de saint-Joseph, propriétaire du terrain sur lequel une section de cette rue fut ouverte a l'origine.
Certaines parties de cette voie ont déjà porte les noms: rue du Palais, Mallette et Armand.


SAINT-LAURENT, boulevard

Voie qui conduisait au village Saint-Laurent dont la fondation remonte a 1720.
Anciens noms: rue Saint-Laurent, cote Saint-Laurent, rue Saint-Lambert, rue Principale du faubourg Saint-Laurent, ou "Main Street of Saint-Lawrence Suburb".


SAINT-LÉONARD, montée de

Chemin très ancien conduisant a Saint-Léonard.
On appelait communément "montées" les chemins qui conduisaient à différents villages situes en dehors de l'ancien Montréal. On "montait" vraiment jusqu'à ces villages établis sur des collines, d'où les noms d'anciennes municipalités: Cote Sainte-Catherine, Cote-des-neiges, Cote Saint-Louis, Cote-de-la-Visitation et autres.


SAINT-LUC, rue (17 mai 1880)

Nom donné par les MM. de Saint-Sulpice, cessionnaires de cette voie à la ville de Montréal.
Rappellerait un des évangélistes.


SAINT-MICHEL, montée de

Chemin très ancien conduisant à Saint-Michel.
(Voir montée de Saint-Léonard pour définition de "montée").


SAINT-PAUL, rue (12 mars 1672)

La plus ancienne rue de Montréal, à l'origine un sentier qui reliait le fort à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu. Nom donné par Dollier de Casson pour honorer Paul de Chomedey de Maisonneuve qui, d'ailleurs s'y construisit une résidence, un peu à l'est de l'actuelle Place Royale, en 1650.
Certaines parties de cette voie ont déjà porté les noms: du Canal, du Collège, de la Commune.


SAINT-PIERRE, rue (12 mars 1672)

Cette rue du vieux Montréal fut tracée en 1672 par Dollier de Casson, sulpicien, et Benigne Basset, arpenteur et notaire. On a cru que cette voie avait ainsi été baptisée en l'honneur de Pierre Gadois, premier concessionnaire de terres à Montréal en 1648, mais le procès-verbal d'une assemblée du 12 mars 1672 nous apprend que Dollier de Casson lui donna "le nom de Saint-Pierre en l'honneur du prince des apôtres, et aussi en considération de M. de Fancamp, un des fondateurs de Montréal, qui portait ce nom.


SAINT-SULPICE, rue (14 septembre 1863), et chemin

En l'honneur des messieurs de Saint-Sulpice, anciens seigneurs de l'île de Montréal.
La rue Saint-Sulpice, qui a déjà porté les noms de rue Saint-Joseph, petite rue Saint-Joseph et rue de l'Hôpital, longe l'église Notre-Dame que dirigent les Sulpiciens.


SAINT-URBAIN, rue

Voie ouverte sur la terre de Urbain Tessier dit Lavigne, l'un des premiers colons de Montréal.
Certaines parties de cette voie ont déjà porte les noms de Upper Saint-Urbain, rue Eveline, avenue de l'hotel-Dieu.

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